L'enquête menée par Radio Canada a montré que la dite Suzy Kies coprésidente de la commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada n'avait pas d'ascendance autochtone avérée car elle ne figure pas dans les registres des conseils de bande abénakis et on ne lui trouve aucun ancêtre autochtone jusqu'à au moins l'année 1780.
Que s'est-il donc passé en 2019 ? Sur l'injonction de cette dame, le groupe scolaire a détruit près de 5000 livres jeunesse parlant des Autochtones dans un but de réconciliation avec les Premières Nations, Une cérémonie de "purification par la flamme" s’est tenue en 2019 afin de brûler une trentaine de livres bannis, "dans un but éducatif". Les cendres ont servi "comme engrais" pour planter un arbre et ainsi "tourner du négatif en positif". Autrement dit un autodafé (étymologiquement un « acte de foi ») a été réalisé au nom de la Cancel Culture laquelle consiste à détruire ce qui n'est pas conforme aux normes du moment. Un document de 165 pages, détaille l'ensemble des titres éliminés, ainsi que les raisons invoquées. Par exemple pour "Tintin en Amérique" : le motif du retrait est un "langage non acceptable", des "informations erronées", une "présentation négative des peuples autochtones" et une "représentation fautive des Autochtones dans les dessins". Des livres qui présentaient des bricolages qualifiés d’"appropriation culturelle" ont aussi été retirés. Deux biographies de Jacques Cartier publiées dans les années 1980 ont été retirées pour des informations jugées "désuètes et fausses". La biographie de l’explorateur Étienne Brûlé, Le Fils des Hurons, a aussi fait les frais du comité, notamment pour "fausse information historique", alors que les auteurs Jean-Claude Larocque et Denis Sauvé sont deux diplômés en histoire de l’Université d’Ottawa qui ont enseigné dans des écoles francophones de l’Ontario. Leur travail a d'ailleurs reçu plusieurs distinctions.
L'idéologie "woke" qui sous-tend cet autodafé est basée sur le principe "Jamais à propos de nous sans nous", autrement dit selon Suzy Kies, un livre sur les Autochtones ne peut pas être écrit par un non-Autochtone, à moins qu’un Autochtone ait révisé l'œuvre ou y ait collaboré.. C'est une vraie préoccupation car si on applique ce principe de manière large, on voit mal comment parler de civilisations disparues, ou même accepter des recherches historiques faites par des personnes non directement concernées. On comprend mieux dans cet environnement l'appel de l'historien suisse Christophe Vuilleumier qui affiche sur son blog un plaidoyer pour l'histoire.
N'est-ce pas l'acculturation de notre jeunesse qui lui fait voir son présent partout ? Certains reconnaissant dans le tableau l'Espéré de Ferdinand Georg Waldmüller une adolescente sur son smartphone alors qu'elle lit une lettre. Faîtes vous une idée ci-dessous
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1 De Guillaume - 11/11/2021, 12:09
Les mésaventures des tentures des Indes à la villa Médicis, la Cancel Culture veut faire décrocher ces tentures dans lesquelles les personnages noirs que l’on voit sont pourtant les ambassadeurs africains du royaume chrétien du Congo et leurs serviteurs présents au Brésil en 1640. C'est édifiant et à lire en détail sur la Tribune de l'Art