Pour tenter de faire un résumé sur ce qui fait polémique : le président de la FFG regrette que les services d'archive organisent ou diffusent de l'indexation collaborative. Il y oppose celle faite par les associations qui elles, ont le "savoir-faire".

Il y aurait donc, à lire entre les lignes, une bonne indexation et une mauvaise indexation. Quand vous regardez un résultat sur notre moteur Multibases, il y aurait donc des résultats "valables", ceux qui ont l'estampille associative, et des "non-valables" car fruit d'un travail personnel de Franck Boulinguez (vous pensez bien que si nous avons lié le site "Gen&Cartes" c'est que nous trouvons son travail de très bonne facture).

Je ne comprends pas non plus pourquoi un service d'archives n'aurait pas la possibilité de diffuser un index ? N'est-ce pas déjà le cas lorsque le service d'archives diffuse des tables décennales ou des listes de personnalités ?

Un tweet de la FFG donne une piste : "la pérennité des associations pourrait être remise en cause si le généalogiste lambda n'avait plus qu'à taper un nom pour tracer une généalogie." Comme le souligne Brigitte, ce sont les sites de généalogie en ligne qui permettent déjà cela. La bataille des associations contre les entreprises de généalogie n'a en fait jamais eu lieu et la situation ne semble pas changer.

Comme le signalait Jean-François Pellan, l'ancien président de la FFG dans son post l'Uberisation de la généalogie, les relevés d'état-civil "secs" ne peuvent plus être la seule chose proposée par les associations. Très franchement, je partage plus cette idée que celle exprimée par le nouveau président. Une des pistes pour mettre tout le monde d'accord est que les associations se lancent dans de nouveaux types de relevés (actes notariés, messes chantées pour des défunts ...) et laissent les relevés d'état-civil dans le domaine public. Les associations feraient alors ce qu'elles savent faire et le résultat serait profitable à tous. On aurait de nouveaux relevés dans les associations pour les généalogistes qui souhaitent densifier les informations sur leurs ancêtres et des relevés éculés pour aider les généalogistes débutants, charge à qui le veut de les diffuser. Les passer sous une licence "creative common" serait un pas de géant des associations vers une vision d'avenir.

Ce blog a déjà souligné que les associations devaient évoluer. Certes nous n'avons pas de leçon à donner et nous n'avons sans doute pas su assez bien évoluer nous-mêmes. Aussi ne prétendons nous pas détenir la vérité... mais comme le soulignent certains blogs, une attitude d'attentisme et de défense des positions actuelles, risque de mener les associations généalogiques à la mort.

Et vous qu'en pensez-vous ?