Le motif financier est la première raison invoquée. Pour numériser les fonds de la IIIe République, il nous faudrait entre 50 et 80 millions d’euros". Or le Centre national du livre ne finance la numérisation qu’à hauteur de 5 millions d’euros par an quand Google le fait gracieusement, en échange de l’exclusivité de l’indexation sur le internet pour la recherche.

Il nous semble que cette cause d'exclusivité rendrait caduque le moteur de Gallica 2 récemment développé. D'autre part Google affirme vouloir devenir un libraire en ligne, et vendre les ouvrages numérisés. On comprend donc que l'opération si elle est gracieuse dans un premier temps a en fait une rentabilité à moyen terme. Enfin Google se transforme en gestionnaire de contenu exclusif, ce qui risque de tuer dans l'œuf toute concurrence future.

Tout ceci fait réagir beaucoup la toile aussi bien dans la presse traditionnelle que dans les blogs. L'ancien directeur de la BNF Jean Noël Jeanneney a réagi dans Le Figaro sous le titre “BnF et Google : l’insupportable tête à queue”. Pour poursuivre votre lecture Le Point, Challenges, l'excellent Ecrans.fr, le blog de Pierre Assouline, le blog de Citizen L