La bonne nouvelle c'est que les nouveautés sont plutôt du côté universitaire que du côté marketing... mais dans les deux cas cités ci dessous il ne s'agit d'extrapoler des résultats à partir de traitement statistique. Le risque est de voir une fois de plus des sociétés essayer de vendre du vent à partir de ces tests... Vous ne pourrez pas en déduire grand chose sur l'ancêtre sur lequel vous ne retrouvez rien...
Eran Elhaik du Department of Animal and Plant Sciences de l'Université de Sheffield et Tatiana Tatarinova de l'Université de Californie du Sud ont développé un outil d'analyse statistique (appelé GPS) qui indique des probabilités de région d'origine (basé sur la répartition actuelle dans leurs bases de données). C'est évidement non absent d'erreurs, car - les données sur leur serveur sont par nature incomplètes (certains pays dont la France n'autorisent pas les tests ADN hors procédure judiciaire, certains pays ne donnent pas accès à leurs signatures ADN même anonymisées, certains pays ne pratiquent que très peu de tests ADN ...). Plus d'infos en tous cas sur le site Maxisciences
Yaniv Erlich et son équipe, chercheurs à l'Institut Whitehead pour la Recherche Biomédicale du MIT ont eux compilé/comparé des données ADN de personnes vivantes et des données issues des des 43 millions de profils publics de Geni, un réseau social de généalogie, pour étudier comment les personnes sont reliées. À partir de là, les chercheurs disent avoir pu déterminer différentes variables comme la longévité, la fertilité, les schémas de migration et, dans certains cas, des caractéristiques faciales tirées des photos. En tous cas la vidéo présentée sur le site montre la corrélation de la dispersion géographique de certains marqueurs ADN avec les grandes étapes de la migration européenne. Rien qui ne soit non documenté par les archives historiques mais un beau travail tout de même. Plus d'infos à nouveau sur Maxisciences
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1 De Guillaume - 14/06/2019, 19:32
Des chercheurs ont publié un papier qui laisse penser que l'intelligence artificielle permet d'associer un ADN à une reconnaissance faciale. C'est à lire sur le site de Nature