Tout d'abord, on peut constater que 8 ans plus tard, une forte partie des discussions s'est déplacée des listes vers des groupes facebook. Sur un plan technologique c'est un retour de balancier assez surprenant.

  • En effet les échanges ont commencés à se faire début 1994 autour des news et de l'IRC (les serveurs IRC semblent avoir disparu). Leurs caractéristiques : l'IRC était instantané, nécessitait un logiciel particulier, et n'avait pas d'archives cherchables. Les news pouvaient être consultées a posteriori, ne nécessitaient qu'une configuration de son logiciel de mail, et les archives ont été rendues cherchables par Google.
  • Puis vers 2000 sont arrivés les groupes (onelist, egroup et enfin yahoo), les caractéristiques étaient une consultation soit sur le site web dédié soit par mail et des archives cherchables (un exemple ici d'un groupe encore bien vivant, la plupart ont commencé leur déclin vers 2008. Comme dit sur ce blog en 2012, ces groupes sont tributaires d'un fournisseur de service qui peut a tout moment arrêter ou monnayer ledit service.
  • On en arrive aujourd'hui à Facebook où les échanges sont sur des groupes qu'on ne peut consulter que via le site (exit le mail) et dont les archives sont non cherchables !

Deuxième aspect, FranceGenWeb comme bien d'autres associations et particuliers a utilisé sa page Facebook pour communiquer. En moyenne 47 fois par an, ce qui représente en gros une fois par semaine. Nous pouvons analyser un peu le contenu de ces posts. postsFB_FGW.png 31% de news vous ont renvoyé vers des Medias (traditionnels, tout en ligne ou spécialisés en généalogie), 20% de vers des sites associatifs (FranceGenWeb et d'autres), 18% vers des blogs (personnels ou de généalogies professionnels), 17% vous ont fait rester sur Facebook (pages, articles, photos ou vidéos) et enfin 14% vous ont emmené vers d'autres sites (officiels ou divers). Ce n'était pas voulu mais c'est quasiment une représentation finalement équilibrée : 1/3, 1/6, 1/6, 1/6, 1/6.

Autre point il est difficile de mesurer la portée de ces publications. En effet Facebook n'a introduit la visibilité du nombre de vues que mi 2015. En moyenne nos articles sont vus 680 fois, c'est assez stable sur les 3 années. Mais nous avons de très gros écarts entre les 7 plus faibles (tous inférieurs à 220 vues) et les 5 plus gros (tous supérieurs à 2200 vues). Le nombre de vue d'un article ne semble rien à voir avec son contenu, certains contenus très proches ayant une vue très faible ou supérieure à la moyenne, mais plutôt avec son nombre de partages. Les plus faiblement vus n'en ont que 4 de moyenne, alors que les plus fortement, plus de 50 en moyenne. Le fait de publier plus ou moins le même jour semble ne pas avoir d'effet sur la diffusion, les chiffres de vues ne sont pas corrélés au nombres d'articles publiés dans la journée.

Et vous, utilisez-vous Facebook ? Attendez-vous quelque-chose de notre part sur les réseaux sociaux ? N'hésitez pas à utiliser l'espace des commentaires ci-dessous (ou ceux de notre page Facebook) pour nous le dire