Cela peut s'expliquer car les mariages étaient annoncés "au prosne de la messe paroissiale" et célébrés à l'issue de la célébration. Donc de préférence un dimanche ou jour de fête, plus rarement un jour de semaine. L'église catholique interdisait les mariages pendant : l’Avent : entre le dimanche le plus proche de la Saint-André (30 novembre) et l’Épiphanie (6 janvier) et pendant le carême : du mercredi des cendres au dimanche de Saint-Thomas (le 1er dimanche après Pâques), Aux interdits religieux, s’ajoutent les impératifs de la vie économique : ainsi les mariages en hiver sont plus nombreux dans les semaines précédant des “périodes prohibées”, de sorte que de nombreux mariages ont lieu en novembre, janvier et surtout février. On se marie également peu pendant la période des grands travaux agricoles (de la mi-juillet à début octobre). Tout ceci organisait une "bousculade" pour s'unir pendant les périodes favorables.

On retrouve parfois aussi ce même phénomène dans les contrats de mariage comme le détaille cet exemple-ci l'article de Histoire-Généalogie et ce pour d'autres raisons, il s'agit cette fois-ci de minimiser les frais de notaire (facturés à la page) et de consolider les liens familiaux en vue des futurs héritages. On trouve assez régulièrement le cas de deux frères épousant deux soeurs ou plus rarement de mariage simultané de veufs et de jeunes comme dans l'exemple cité.