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Les archives du Bas-Rhin

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Numérisation des registres : Paragraphe complémentaire
[[Le carnet du Bas-Rhin]]
===Numérisation des registres===
* http://etat-civil.bas-rhin.fr/adeloch/adeloch_accessible/ les registres état civil et paroissiaux sont en libre accès libre et gratuit
 
===Une histoire mouvementée===
Si les Archives départementales du Bas-Rhin, comme la quasi-totalité des services similaires français, sont officiellement créées par la loi du 5 brumaire an V (26 octobre 1796), la tradition archivistique de la Province d'Alsace remonte à l'Ancien Régime. Dès 1638, en effet, lorsque Bernard de Saxe-Weimar, au nom du roi de France, obtient la capitulation de la forteresse de Brisach où s'était réfugiée l'administration autrichienne pour les Pays antérieurs d'Autriche, il reçoit l'ensemble des documents conservés par cette institution.
 
Par la suite, ces documents passent à l'intendance d'Alsace et font l'objet d'un soin particulier, notamment sous l'égide de Jean-Daniel Papelier, né à Strasbourg en 1717, chancelier des comtes de Ribeaupierre puis garde des archives de la Province. Papelier en dirige le classement, délivre des attestations et des copies conformes, s'occupe en liaison avec le commissaire Kau de l'extradition vers Strasbourg des documents conservés aux archives archiducales à Innsbruck en 1763. A l’époque, ces archives sont conservées dans deux pièces voûtées de l'hôtel de l'intendant, actuel hôtel de la préfecture.
 
En 1790, lors de la création des départements, le principe de la division des archives et de leur attribution aux nouvelles administrations est adopté. Par une instruction du 24 juin 1790, l'intendant Chaumont de La Galaizière reçoit du garde des sceaux, M. de La Tour du Pin, l'ordre de préparer la remise des documents. Mais les instructions particulières qui suivent cet ordre prescrivent la plus grande prudence dans le tri des documents à remettre aux nouvelles administrations, ainsi que le souci de conserver les preuves d'une bonne gestion, par crainte d'une chasse aux sorcières.
 
Les directoires des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, du Doubs, des Vosges, de la Meurthe, de la Moselle obtiennent ainsi des dossiers touchant des localités désormais dans leur circonscription. A la fin du mois de septembre 1790, ces répartitions sont achevées. Par ailleurs, plusieurs centaines de liasses ont été expédiées à Paris.
 
Quant aux archives anciennes, Papelier veille toujours sur elles. Le directoire du Bas-Rhin prend un arrêté le 7 mai 1791, ordonnant à l'archiviste de remettre les papiers, lequel s'exécute. Un nouveau partage a lieu entre les deux départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, le Haut-Rhin obtenant notamment les archives de la Régence autrichienne d'Ensisheim et les archives rapportées d'Innsbruck par le commissaire Kau en 1763.
 
====référence====
Archives départementales du Bas-Rhin
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