L'article de Marie-Anne Chabin s'interroge sur le fait qu'un reportage concernant ce salon sur la radio France-Info ne cite jamais le mot "archives" pas plus que le mot "registre". Les internautes interrogés semblent ne faire que de la consultation de sites spécialisés et se recopier les uns les autres... sans vérification de la source. Si l'on regarde les plus gros hébergeurs d'arbres individuels, combien d'arbres mentionnent-ils leurs sources ? Quelle crédibilité accorder à ces renseignements ? Ces "nouveaux généalogistes" ne seraient-ils que des co-pilleurs ? Nous les invitons à changer et à noter et vérifier leurs sources !

N'oublions pas la multiplicité des erreurs qui peuvent s'enchainer pour qu'une information parvienne jusqu'à nous (je ne prétends pas la liste exhaustive)

  • L'erreur de prononciation (la personne ne prononce pas correctement son nom/une date)
  • L'erreur d'audition (l'officiant n'entend pas correctement le/la nom/date prononcé/e)
  • L'erreur de transcription (l'officiant ne transcrit pas correctement le/la nom/date correctement entendu/e)
  • L'erreur d’inattention (l'officiant transcrit de manière différente en marge et dans l'acte le/la nom/date correctement entendu/e)
  • L'erreur de lecture (le dépouillant lit de manière incorrecte le/la nom/date correctement noté/e dans l'acte)
  • L'erreur de saisie (le dépouillant saisit de manière erronée sur son PC le/la nom/date correctement lu/e)
  • L'erreur informatique (un logiciel enregistre de manière incorrecte le/la nom/date correctement saisi/e)
  • L'erreur de publication (le site de publication publie de manière incorrecte le/la nom/date correctement enregistré/e)

Lorsqu'une personne recopie les données pour les ajouter à son arbre et à son site, elle rajoute une couche dupliquant ainsi les 4 dernières possibilités d'erreur ! On passe alors de 8 sources d'erreur à 12 et on en rajoute 4 à chaque copie, saisie, republication ! Tout l’intérêt de noter les sources est de pouvoir connaitre l'incertitude de l'information. Quand on vérifie ses sources l'intérêt est de pouvoir revenir à 4 erreurs maximum !

C'est aussi l'occasion aussi de relire le site d'Odile Halbert déjà cité ici dans notre article "Le généalogiste : égoïste ou altruiste", je vous laisse découvrir sa page très énervée sur les généa-voyoux ! On ne partage pas toutes ses idées mais ça vaut la peine de lire sa prose afin de voir comment le co-pillage peut dégouter celui qui a fait correctement son travail.