Génétique

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génétique :
science des caractères héréditaires d'un individu liés aux gènes


hérédité :
transmission des caractères d'un être à sa descendance


Empreintes digitales et données génétiques

Contexte

Certaines informations sont déjà collectées et l'accès publique est ou sera, autorisée :

  • dossiers militaires (couleurs des yeux et des cheveux, taille, corpulence, particularités physiques, ...)
  • dossiers de santé (groupe sanguin, allergies, maladies physiques ou mentales plus ou moins graves, ...)
  • dossiers de justice et police (pénal, criminel, ..., violence, alcoolisme, responsabilité, ...) *dossiers des entreprises (tests psycho-techniques, appréciations du caractère, ...)
  • photographies et identification plus ou moins officiels (passeport, carte d'identité, badge d'accès contrôlé, ...)
  • religion (baptêmes, présentation au temple, sépulture, associations, ...)
  • origine géographique et nationale (naissance, parenté, nationalité, ...)
  • opinions politiques (adhésion à un parti ou un syndicat, franc-maçonnerie, ...)

D'autres informations pourraient être générées : empreintes digitales et génotype ADN non anonyme La généalogie est une science qui consiste à identifier les individus d'une ou de plusieurs filiations en s'appuyant sur des PREUVES. La preuve génétique est acceptée dans une cour de justice. Pourquoi ne serait-elle pas une preuve valable en généalogie? La preuve génétique est sans doute la plus sûre que l'on connaisse actuellement. Il y a un intérêt certain si on arrive à rattacher une empreinte digitale à une personne. Pourquoi ne pas afficher les photos des empreintes au même titre qu'un portrait ou qu'un un acte BMS/NMD ? A noter la difficulté d'obtenir les empreintes des anciens (avant le XXe siècle, pour faire simple) Diffusion de ces informations :

  • Il est possible d'enregistrer beaucoup de données si ce n'est pas diffusé.Mais attention : il est important de bien maîtriser l'outil informatique pour éviter l'envoi d'informations confidentielles par erreur et organiser même une procédure en cas d'invalidité ou de décès. La copie d'un fichier est simple et que les intrusions par Internet sont possibles.
  • La "Loi des 100 ans" : en principe il y a des règles protégeant les personnes vivantes. Voir la page à ce sujet. Pour les autres personnes aucune raison d'établir des limites, pas plus de limites que les archives publiques.
  • Il n'y a pas grand mal à collecter des informations déjà archivées par ailleurs sauf que c'est justement le recoupement de ces informations éparses qui peut être "délicat". Eparses certaines informations ont peu de valeur. Réunir ces informations peut être « dangereux ». Qui collecte ? Dans quel but ? Pour être lu par qui?

Avis contraires

à l'utilisation des données génétiques en généalogie Il n'est pas souhaitable de faire figurer dans les informations généalogiques que nous sommes susceptibles de transmettre, des données génétiques. La simple connaissance de tel ou tel caractère phénotypique chez une individu et chez ses parents permet très souvent de tirer des conclusions certaines sur la réalité de la filiation. C'est par exemple le cas pour la couleurs des yeux et pour les groupes sanguins......

Des informations dactyloscopiques (empreintes digitales) ne me semblent pas nécessaires, voire néfastes, dans une généalogie familiale. Mes raisons sont essentiellement déontologiques car, si vous acceptez les empreintes digitales, pourquoi pas les empreintes génétiques ? Test HIV pour recherche de SIDA éventuel, test de certains alcaloïdes urinaires pour recherche de toxicomanies éventuelles, test de nicotine pour rechercher les fumeurs, test des enzymes hépatiques pour déterminer l'imprégnation alcoolique éventuelle.

Les empreintes digitales ne doivent pas être mêlées aux techniques généalogiques. Nous n'enregistrons pas dans nos fichiers des données attachées au patrimoine génétique tel la couleur des yeux. Encore moins qu'un enfant est né par procréation assistée d'une mère donneuse d'ovule ou de sperme de donneur. Ce n'est pas de la généalogie que d'enregistrer des données à caractères génétiques. Pour moi, il devrait être interdit de tenir un fichier de base de données génétiques sans en déclarer l'existence et la finalité.Je met en garde, ce sont les couplages d'informations généalogiques et génétiques.L'"histoire des familles" peut être douloureuse : enfant abandonné, non reconnu, désaveu de paternité, filles-mères etc... Certaines personnes regardent déjà les généalogistes avec méfiance à partir du moment où nous manipulons des données à caractère privé. Nous encodons tous dans nos fiches le type de lien familiaux : enfant reconnu, adopté, légitimé, naturel ... Mais tout ceci n'a rien à voir avec la génétique : un homme peut très bien reconnaître un enfant qu'un test génétique de paternité désavouera.Je ne crois pas qu'on enregistre nulle part dans le monde dans un bureau d'Etat Civil qu'un enfant né de madame Untel porte du matériel génétique qui ne vient pas de ses parents !

Trouver ses ancêtres à travers une analyse ADN

Extrait d'un article du Monde du 4 avril
" Le génome humain est un livre d'histoire. Lancé par la National Geographic Society, IBM et la Waitt Family Foundation, le projet Genographic veut donner aux scientifiques les moyens de lire le détail des grandes migrations d'Homo sapiens depuis sa sortie d'Afrique, voilà environ 60 000 ans. Le principe est de récolter dans les communautés indigènes, partout sur la planète, une grande quantité d'échantillons d'ADN, pour affiner les corrélations entre origines géographiques, migrations et variations du génome. Genographic comporte aussi un volet public et commercial, à destination des particuliers, qui vient d'être lancé en France.

Pour une centaine d'euros - dont une part servira au financement des recherches, une autre à la préservation des cultures locales -, il est possible d'exhumer de son patrimoine génétique une part, lointaine et partielle, de son histoire familiale. Comment ? Par l'étude du chromosome Y pour les hommes et de l'ADN mitochondrial pour les femmes. Ces deux marqueurs génétiques sont transmis de père en fils pour le premier et de mère en fille pour le second. Chaque femme hérite ainsi de l'ADN mitochondrial de sa mère, qui le tient elle-même de sa propre mère, etc. La même chaîne de transmission est valable le long de la lignée patrilinéaire, pour le chromosome Y.

Pour participer au volet public, il suffit de commander sur le site Web du National Geographic un kit de prélèvement ADN pourvu d'un code d'identification anonyme. L'échantillon obtenu (par frottis buccal) sera retourné à un laboratoire ; les résultats seront croisés avec les données génétiques déjà disponibles. Les conclusions seront accessibles après deux à trois semaines sur le site Internet de la National Geographic Society. Les participants doivent en outre dire s'ils acceptent que leurs gènes, anonymes, soient conservés dans la base de données de Genographic à des fins d'étude. ... " http://www.ngcfrance.tv/explore/genographic/index.asp

Information

Les empreintes digitales
Il ne peut exister deux empreintes digitales parfaitement identiques, car le patrimoine génétique de chacun est unique. Cependant les empreintes digitales peuvent être classées en quatre famille principales : BOUCLES, SPIRALES, ARCS, ELLIPSES. Ce sont les quatre empreintes de base que l'on retrouve sur les doigts soit comme empreinte de base, soit comme la combinaison de deux ou trois empreintes (par ex : une spirale dans une boucle, une boucle dans un arc, une double boucle dans une ellipse).Certaines familles d'empreintes sont plus rares que d'autres. La BOUCLE par exemple est statistiquement présente dans 60 % des mains. La rareté de l'empreinte peut provenir également du doigt sur lequel elle se trouve. L'ARC a plus de chance de se trouver sur le pouce ou l'index que sur l'auriculaire. Cette caractéristique génétique peut être un axe d'étude généalogique car l'empreinte digitale est héréditaire.Les empreintes digitales, de part les lois de l'hérédité, se transmettent aux descendants. C'est pourquoi certains types d'empreintes sont plus présents dans certaines lignée familiale.

Il est pratiquement impossible de déterminer l'empreinte génétique au départ d'une empreinte digitale car une empreinte digitale est constituée de sébum, de sels (essentiellement du chlorure de sodium - le vulgaire sel de cuisine) et ne comporte pas de cellules dermiques qui permettraient d'avoir du matériel génétique ;

empreinte génétique
peut être établie au départ de la racine d'un cheveu (le bulbe) mais pas avec les poils que le coiffeur vous coupe, au départ de la salive (même séchée) relevée sur le dos d'un timbre-poste, sur des prélèvements de sperme sur un tissu, sur une tache de sang frais ou séché, la salive d'un mégot de cigarette, etc.
'homme de Cheddar
a été inhumé dans une grotte il y a environ 9,000 ans. On a tenté de trouver des descendants dans la région à l'aide de la génétique. On a retrouvé au moins un descendant dans le groupe témoin qui était une classe de l'école locale. Le descendant identifié était le professeur. N'est-il pas extraordinaire de pouvoir identifier et prouver un lien avec un individu vivant il y a 9,000 ans?
Exemple 
des personnes portent le même patronyme avec une forte présomption pour un ancêtre commun. Une recherche génétique pour comparer les génomes est envisagée. C'est coûteux, mais pourquoi pas ? Cette recherche ne concerne que les personnes qui participent à la "confrontation". Le résultat appartient à chacun. Libre à eux de le rendre public. S'il est rendu public, il peut être inclus dans une généalogie. Sinon les résultats sont couverts par le secret médical, comme tout résultat d'analyse.

Annexe

Paru dans L'Express du 15/06/2006Généalogie et génétique - Tout savoir sur nos origines par Gilbert Charles
C'est une nouvelle façon de rechercher ses ancêtres qui fait fureur dans les pays anglo-saxons, fondée non plus sur l'étude des registres d'état civil, mais sur l'analyse de l'ADN. Des laboratoires, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, proposent des tests permettant d'identifier ses ancêtres lointains, sa région d'origine ou son groupe ethnique. Pour la première fois, des techniques qui servent à pister les criminels ou à déterminer la paternité d'un enfant sont utilisées à des fins de loisirs. Elles posent de nouvelles questions sur les notions de race et d'identité. Nos gènes parlent de nous, mais aussi de nos parents, de nos ancêtres et de leur histoire. Jusqu'où ira cette inquisition biologique? ...

  • http://www.lexpress.fr/info/sciences/dossier/origine/dossier.asp?ida=438845