Commentaires: Mort en fonctions. Grammairien de quelque renom. Maître d'études au lycée Lous-le-Grand, il écrivit dès l'âge de vingt ans un "Nouveau dictionnaire grammatical", suivi l'année d'après de "Principes d'éloquence de Marmontel", qui attirèrent l'attention de son inspecteur général des étude, un certain Noël, qui l'incita à poursuivre dans cette voie et lui accorda même une association d'auteurs, que Chapsal sollicitait. De là naquit la "Nouvelle grammaire française" (1823) qui, complétée ultérieurement par des traités annexes, eut un succès considérable dans l'enseignement jusque vers l'époque où cet enseignement devint obligatoire, et ce d'autant plus facilement que Noël était bien placé pour recommander son usage. A sa mort, ce dernier céda la totalité de ses droits à Chapsal qui, devenu riche malgré un procès perdu contre le grammairien Bonneau, acheta à la veuve du général Pujol le château de Polangis à Joinville, où il mourut. Dans la monographie consacrée à cette commune (vers 1900) Bournon dit que "sa mémoire est révérée à Joinville-le-Pont pour les bienfaits qu'il y a répandus", mais, à part une rue qui porte son nom, on aurait du mal aujourd'hui à trouver trace de cette mémoire (même parmi les établissements scolaires gérés par la ville), et encore plus de mal à trouver celle de ses bienfaits. On sait seulement - mais est-ce à lui qu'en revient le mérite ? - qu'au cours de de son second mandat fut créée par le commandant d'Argy, sur les redoutes de la Faisanderie et de Gravelle, une école militaire de gymnastique et d'escrime (1852), qui est devenue l'Institut national des sports, de renommée internationale, et que fut érigée l'église Saint-Charles (1860).. Il aurait épousé une de ses anciennes élèves, Anne Adélaïde FAVRAY, dont il n'eut pas d'enfants. Il eut en revanche un fils naturel en la personne de son post-successeur : Auguste COURTIN.