Commentaires: En 1847, Jean Baptiste Jammes, médecin, originaire d¹Orthez, grand-père du célèbre poète Francis Jammes est maire de Goyave. Décédé en 1857, il est inhumé sur l¹habitation Champ-d¹Asile. Voir la biographie de D.-E. Marie-Sainte, "Jean-Baptiste Jammes, docteur, médecin et maire de Goyave au XIX° siècle", "Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe", n° 69-70, 3° et 4° trimestre 1986 (en réalité septembre 1988), p. 30 et suivantes. Dans le volume de ses "Oeuvres complètes" (1972), SAINT-JOHN PERSE, dans une de ses "Lettres de jeunesse", adressée à Francis JAMMES, en fait mention : en 1905, le curé de GOYAVE, sur la demande d'Alexis LEGER, après quelques recherches, y avait retrouvé la tombe de Jean-Baptiste Jammes, le grand-père du poète d'Orthez. "Champ d'Asile" n'était pas d'abord un cimetière mais une "habitation", c'est-à-dire une exploitation agricole, même si Jean-Baptiste JAMMES a choisi de s'y faire inhumer : Daniel MARIE_SAINTE, nous apprend que le nom de "Champ d'Asile" avait été donné par J.B JAMMES en 1842 à cette habitation l'année où il en fit l'acquisition. Mais "Champ d'Asile" était aussi le nom d'une autre habitation, située au quartier Sainte-Rose, qu'il avait achetée en 1831, en association avec un certain monsieur CESTIA, lequel finalement l'exploitera seul.