Intéressons nous d'abord à la définition qu'il donne des sources. Vous trouverez ci-dessous côte à côte la définition de Tony à comparer à celle donnée par Clément Bècle en 2017 (lien wayback machine)
Comme vous pouvez aisément le constater, il n'y a pas d'unicité de vue et il est difficile de réconcilier les classements. Comme le rappelait Clément, Stéphane Cossson proposait sur son blog l'idée de normaliser et de former les généalogistes à identifier une source.
Mais Tony aborde un nouveau point au delà du classement qui est l'idée de prioriser l'ordre dans lequel on consulte les sources. Il propose en effet de consulter d'abord les sources quaternaires, qu'il identifie lui-même comme les moins fiables avant de passer progressivement vers les sources les plus fiables. Si l'on peut comprendre cette idée pour aller vite (mais est-ce le but de la généalogie) ou pour avoir une trame à compléter, celà pose quand même une belle question quant à la cohérence de l'approche, en effet l'identification des erreurs ne sera que tardive et peut amener à éliminer une branche entière sur laquelle on a pourtant passer du temps à copier ce que d'autres ont fait.
Au contraire, j'aurais pour ma part tendance à essayer de trouver tout ce que je peux par moi-même dans les sources qu'il appelle primaires (état-civil, registres paroissiaux, archives notariales) et ne faire appel aux autres qu'en cas de blocage. Mais dans ce cas, il faut savoir n'accepter qu'un déblocage puis reprendre le cours des sources primaires. C'est certes fastidieux mais probablement plus fiable.
Autre point, il me semble quasi impossible de faire figurer sur un arbre le cheminement logique qui permet d'identifier une personne parmi des homonymes, et je peux m'être trompé ou manquer de sources qui donnent des indices concordants ou discordants, comment une approche utilitariste pourrait-elle m'aider ? Ce n'est parfois que la discussion avec d'autres descendants qui permet de faire jaillir la solution.
La dernière question concerne les sources qui ont disparu mais ont pu être consultées avant nous. Comment marquer cette impossibilité de retourner aux sources primaires ?
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