Armorial du Bourbonnais, de Jacques Hyacinthe Georges Richard comte de Soultrait (1857)

Né à Toury-Lurcy en 1822, le comte de Soultrait fut un savant historien et héraldiste du Nivernais et du Bourbonnais.
Armorial en 4 parties:
- description des armoiries des Sires et des Ducs de Bourbon, et de celles de leurs femmes, ainsi que celles des maisons souveraines et princières qui appartiennent au Bourbonnais par leur origines
- armes des évêques de Moulins et des communautés religieuses
- armes des villes et des corporations laïques
- familles nobles et bourgeoises qui ont eu un blason régulier, avec noms des fiefs, châtellenies.

A ce jour 169 dessins de cet armorial dans la base


L'Armorial Général, par Jean-Baptiste Rietstap

Johannes Baptista Rietstap, né à Rotterdam en 1828, journaliste, puis sténographe, est surtout connu pour avoir rédigé (en français) son Armorial Général. Rietstap réunit pour la première fois en un seul ouvrage des centaines d'armoriaux de toute l'Europe. La seconde édition, publiée en deux volumes en 1884 et 1887, contient plus de cent mille descriptions d'armoiries.
Malgré ses lacunes (certaines régions ne sont presque pas traitées) et ses erreurs, l'Armorial Général de Rietstap reste incontournable et un excellent outil pour les recherches héraldiques.

A ce jour 719 dessins de cet armorial dans la base


L'Armorial Général de France d'après l'édit de 1696, par Charles d'Hozier

En 1696, les caisses de l'Etat sont vides. Louis XIV et ses conseillers, sous prétexte de lutter contre les abus commis en la matière, obligent par un édit de novembre 1696 tous les porteurs d'armoiries à les faire enregistrer, moyennant finances. Malheureusement, les commissaires chargés de l'exécution de cet édit étaient surtout préoccupés pas son aspect financier et ont parfois abusivement imposé des armoiries à des notables n'en n'ayant jamais porté. Némoins, il est assez facile de repérer ces abus et cet armorial reconstitue assez bien la "gentry" et les principaux aspects de l'héraldique à la fin du XVIIe siècle. Voir aussi la FAQ d'HéraldiqueGenWeb.

A ce jour 695 dessins de cet armorial dans la base


L'ancienne chevalerie de Lorraine, documents inédits publiés par Victor Bouton (1861)

Ces blasons sont issus de l'ouvrage de Victor Bouton, peintre héraldique et paléographe, paru dans la "Bibliothèque héraldique". Cet ouvrage présente l'état de la Lorraine au commencement du XIXème siècle, de l'ancienne chevalerie de Lorraine (avec les degrés des séances des nobles du pays dans l'assemblée des états) et des terres titrées et autres existant en 1700, pour se terminer par un armorial d'une soixantaine de dessins de chevaliers lorrains.

60 dessins (complet) de cet armorial dans la base


Nobiliaire de Provence : armorial général de la Provence, du Comtat Venaissain, de la Principauté d'Orange par René Borricand

Le dernier grand armorial publié sur les familles provençales et comtadines depuis l'Ancien Régime jusqu'au Second Empire. Pour chacunes des 1839 familles recensées, l'auteur donne la (les) description(s) héraldique(s), les titres et charges successifs et une notice généalogique plus ou moins développée. Mais il a le défaut de reprendre pour les origines de certaines familles, les erreurs des nobiliaires publiés au XVIIIème et XIXème siècle (donc attention pour les degrés les plus lointains). Edité en 1974 par les Editions Borricand en trois volumes (le 3ème volume contient les additions et les corrections) - Aix-en-Provence France.

1877 dessins de cet armorial dans la base


Les recherches et réformations de la noblesse de 1664-1668

Ces recherches et réformations de la noblesse font partie du grand programme de redressement financier de Colbert. Les personnes se prétendant nobles devaient, en produisant leurs généalogies, prouver une vie noble sur plusieurs générations. En cas de manquement, elles étaient taxées et se voyaient devenir imposables (elles perdaient leurs privilèges fiscaux). Les annoblis récents devaient eux payer une taxe de confimation. De 1664 à 1668, 27 textes législatifs fixent pour chaque provinces les modalités de ces recherches, menés par les Intendants (sauf en Bretagne, où ce travail fut assuré par une Chambre du Parlement). Ce qui nous intéresse ici, ce sont les armes que les familles ont présentées avec leurs généalogies, comme autant de photographies héraldiques de chaque province, à la fin du XVIIe siècle.

Retrouvez sur HéraldiqueGenWeb :
- Bretagne - Réformation menée devant le Parlement de Bretagne (1668-1671). 57 dessins dans la base
- Champagne - Recherche de la Noblesse menée par l'Intendant de Caumartin (publiée en 1673). 514 dessins (complet).
- Normandie (généralité de Caen) - Recherche de la Noblesse menée par l'Intendant Chamillart (1666). 40 dessins dans la base.


Une montre à Vannes en 1492.

Une montre est une sorte de revue militaire permettant de s'assurer que la noblesse (en général) possède l'équipement nécessaire pour assurer la défense de la province. Celle-ci fut passée par le chambellan du roi Charles VIII, le 4 septembre 1492 à Vannes. Elle donne les noms de cent-quatre-vingt-dix hommes d’armes et archers, commandés par Pierre de Rohan. L'auteur de cet article paru en 1894 donne les blasonnements de 53 d'entre eux.
D'après l'article Une montre à Vannes en 1492, marquis de l'Estourbeillon, Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan, 1894.

54 dessins de cet armorial dans la base




Nobiliaire des Bouches-du-Rhône, de H. Gourdon de Genouillac.

Son titre complet est Nobiliaire du département des Bouches-du-Rhône - Histoire et généalogies, par H. Gourdon de Genouillac et le marquis de Piolenc. Ce petit nobiliaire recense les familles nobles et notables représentées dans le département sous le Second Empire. L'auteur donne la description du blason, suivie d'une notice historique et enfin cite les représentants acuels (note : en 1863) avec leur lieu de résidence. Une réédition de l'édition de 1863 a été faite chez Sedopols en 1984.

139 dessins de cet armorial dans la base


Histoire de la noblesse du Comté Venaissin, d'Avignon et de la principauté d'Orange, de Jean-Antoine Pithon-Curt (1705-1780)

Nobiliaire publié en 4 volumes entre 1743 et 1750 à Paris, et dressé sur preuves par Jean-Antoine Pithon-Curt (1705-1780), curé de campagne, originaire de la ville de Carpentras, capitale du Comtat. Les éditions Lafitte de Marseille en ont fait un reprint en 1970. Malgré quelques erreurs, Pithon-Curt a réalisé un travail généalogique irremplaçable sur la noblesse comtadine à partir de documents notariaux, dont certains sont aujourd'hui disparus. Il reste critiquable sur l'utilisation aveugle qu'il a pu faire de documents fournis par les familles concernées tendant à la glorification de certaine et à l'exagération pour d'autres. En plus de trouver les généalogies par ordres alphabétiques des familles, ce sont près de 1.400 blasons qui sont décrits dans les marges du nobiliaire.

464 dessins de cet armorial dans la base


Armorial des communes des Bouches-du-Rhône, par Bernard Falque de Bézaure

Les blasons des communes des Bouches-du-Rhône font partie de la série du Grand Armorial de provence, du même auteur (2000, éditions Provençalement Vôtre).

100 dessins de cet armorial dans la base


Armorial des Communes de Vaucluse, Conseil Général du Vaucluse

Blasons dessinés d'après l'Armorial des Communes de Vaucluse, publié par le Conseil Général du Vaucluse en 1984.

140 dessins de cet armorial dans la base


Armoiries et institutions des communes des Alpes-Maritimes, du Comté de Nice et de la Principauté de Monaco, par Pierre-Jean Ciaudo

Blasons dessinés d'après le livre de Pierre-Jean Ciaudo, Armoiries et institutions des communes des Alpes-Maritimes, du Comté de Nice et de la Principauté de Monaco, ré-édité; en 1992 par les éditions Europ'Herald Azur.

74 dessins de cet armorial dans la base


Armorial des communes de Provence, de Louis de Bresc

Ou Dictionnaire géographique et héraldique des villes et villages des Bouches-du-Rhône, du Var, des Basses-Alpes, de Vaucluse et des Alpes-Maritimes, édité en 1866 (réédition 2002), 448 pages. Il s'agit du seul armorial regroupant toutes les communes de l'ancienne Provence. L'auteur donne pour chaque commune les circonscriptions administratives de 1866 et celles d'Ancien Régime, une description du blason avec sa source, suivie d'une courte notice historique.

535 dessins de cet armorial dans la base


Le Rôle d'armes de l'ost de Ploërmel, Rennes, 1294

En 1294, le Duc de Bretagne Jean II assemble son armée (ost) à Ploërmel. Le Rôle d'Armes original, qui devait dans sa version originale comprendre environ 200 dessins, ne nous est connu que par une copie partielle de 39 noms et 30 écus. C'est l'un des plus anciens armoriaux connus. D'après l'article L'héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.

28 dessins de cet armorial dans la base


Wappenrole von Zürich (Le Rôle d'Armes de Zurich, vers 1335-1345)

C'est le plus ancien armorial germanique. Il regroupe essentiellement des écus de familles suisses alsaciennes et allemandes, mais n'y est pas seulement limité puisque, pour la France, on y retrouve aussi de nombreuses armes lorraines et bourguignonnes. Au total, 590 écus y sont représentés.

23 dessins de cet armorial dans la base


L'armorial Bellenville (vers 1355-1380)

L’Armorial Bellenville, dont la compilation peut être située vers 1380, est un manuscrit de 75 feuillets en parchemin conservé à la Bibliothèque Nationale de France. La partie principale, environ les trois-quarts, de cet armorial universel rassemble les armoiries de princes et vassaux de 44 marches d’armes en 1333 écus, le quart restant rassemblant 405 écus en onze rôles occasionnels. Les régions principalement concernées par cet armorial sont celles où le hérault qui l'a compilé semble avoir exercé sont art. Il s'agit successivement du Hainaut, de l'Ile-de-France, des pays rhénans, la Saxe, la Suède, le Brandebourg, l’Autriche et la Savoie.

12 dessins de cet armorial dans la base


Le rôle d'armes du second traité de Guérande (1381)

Le rôle d'armes du traité de Guérande est le plus ancien armorial de quelqu'importance rédigé à l'occasion d'un traité. En donnant plus de deux cent écus exclusivement bretons à une date précise, c'est en quelque sorte une photographie locale de l'héraldique médiévale. Ce rôle d'armes ne nous est connu que par une copie du XVIIe, qui donne les noms de 515 chevaliers et écuyers, mais les armes de seulement 206 d'entre eux. Certains sont membres d'une même famille et portent les mêmes armes, ce qui fait 190 écus originaux. D'après l'article Le rôle d'armes du second traité de Guérande, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.

189 dessins de cet armorial dans la base


L'armorial de la Toison d'or et de l'Europe (vers 1355-1380)

L'Armorial de la Toison d'or, du nom de l'ordre de chevalerie institué par Philippe, duc de Bourgogne, en 1430, fut peint quelques années plus tard, vers 1435-1440. C'est un magnifique portrait de l'héraldique à la fin du Moyen-Age, qui concerne 950 familles de toute l'Europe, avec près de 80 portraits équestres.

29 dessins de cet armorial dans la base


Traité d'Héraldique, Michel Pastoureau (édition 2003)

Depuis sa première édition en 1979, le Traité d'Héraldique de Michel Pastoureau est devenu une référence et un incoutournable pour tout passionné d'héraldique. Ce n'est pas un armorial à proprement parler, mais nous avons ici mis en images la quasi-totalité des blasonnements cités dans l'ouvrage. Cela permettra surtout aux débutants d'avoir des représentations de nombreuses figures et des exemples de blasonnements simples et variés. Les possesseurs de l'ouvrage y trouveront des illustrations complémentaires. D'après le Traité d'Héraldique, Michel Pastoureau, quatrième édition 2003, éditions Picard.

173 dessins de cet armorial dans la base


Trésor Héraldique, A. de la Porte

Trésor héraldique d'après d'Hozier, Ménétrier, Boisseau, etc (1864)
Cet armorial comprend:
- la clef du blason et des armoieries
- le livre d'armes des familles illustres de france
- le recueil des armoieries des villes et provinces
par A. de la Porte - membre de plusieurs sociétés historiques et archéologiques

225 dessins de cet armorial dans la base




Et tous les autres dessins de blasons et drapeaux !